dimanche 21 avril 2013

Demon in the bottle ?



Qu’on se le dise, les concerts en deuxième partie de soirée à la Boule Noire sont souvent électriques éthyliques. Après un Willis Earl Beal complètement ivre, nous voici face à Troy Van Balthazar pour le moins éméché. Vingt bonnes minutes d’installations plus tard, Troy entame son set solo.

 
Il est troublant de constater que la ressemblance avec Willis ne se résume pas seulement aux ânonnements imprécis. La performance scénique y trouve également écho : un sound blaster porté en étendard, les samples et loops en guise d’accompagnement. Toutefois, si l’un sauve sa prestation en puisant dans sa force brute et son énergie, l’autre échoue lamentablement en écornant un album pourtant tout en délicatesse.
 
Certes c’est son anniversaire, certes il n’aurait voulu être nulle part ailleurs. Malgré cela, l’ensemble est hésitant, mal assuré, sa voix tremble et peine à se poser. 

Nous ne voyons finalement aucun intérêt au live dans ces conditions. Bon, c’était des invitations, ce n’était pas trop loin. Sans ces prérogatives, restez bien au chaud !

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